Le CPF, ou Compte Personnel de Formation, remplace le DIF depuis 2015. Ce dispositif permet à tout salarié de se former tout au long de sa vie professionnelle. Ce compte permet de financer différentes formations ou préparations de diplômes. Zoom sur le CPF.
Les modalités du CPF
Le CPF est destiné à la formation :
- Des salariés du privé,
- Des fonctionnaires,
- Des demandeurs d’emploi,
- Des personnes exerçant une profession libérale ou non salariée.
Depuis le 1er janvier 2019, le CPF est alimenté en euros et non plus en heures. Ces droits sont acquis tout au long de la vie professionnelle du salarié. Le CPF est alimenté chaque année en fonction du temps de travail du salarié.
Quelles formations sont éligibles ?
Différents types de formations peuvent être financées par le CPF. Il peut s’agir par exemple :
- D’obtenir un diplôme,
- De réaliser la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE),
- De réaliser un bilan de compétences,
- De créer ou reprendre une entreprise,
- Pour les bénévoles et personnes en service civique, d’acquérir les compétences nécessaires pour mener à bien leurs missions.
Dans le but d’obtenir le permis B, il est par exemple possible de financer la préparation théorique et/ou pratique de l’examen du permis de conduire. Pour cela, il faut veiller à choisir un établissement éligible au CPF.
Comment utiliser le CPF ?
Cette utilisation est à l’initiative du salarié uniquement. L’utilisation du CPF ne peut être imposée. Le salarié peut utiliser ses droits à la formation librement si la formation n’a pas lieu pendant le temps de travail. Si la formation a lieu pendant le temps de travail, le salarié doit faire la demande à son employeur au moins 60 jours calendaires avant le début de la formation si elle est de moins de 6 mois et au moins 120 jours calendaires avant le début si elle dure plus de 6 mois. L’employeur a 30 jours calendaires pour donner sa réponse au salarié. Sans réponse dans ce délai, le salarié peut considérer que sa demande est acceptée.