Qu’est-ce que le transhumanisme ?

Les clones et les mutants fascinent les cinéastes. Ces images sont souvent associées au concept de transhumanisme. Ce dernier est fortement véhiculé par les prophètes de l’innovation. Au fur et à mesure que la technologie avance, les frontières entre l’humain et l’électronique s’estompent peu à peu donnant plus d’ampleur au mouvement transhumaniste. Mais, ce dernier soulève encore de nombreuses questions pour le grand public.

Le mouvement du transhumanisme

C’est en 1957 qu’on entend pour la première fois le terme transhumanisme. Il a été inventé par Julian Huxley. Il a utilisé ce terme pour qualifier le mouvement né aux États-Unis précisément en Californie. En réalité, il s’agit d’un courant né entre les cultures sixties et le développement de l’informatique. Son but premier est de réaliser un humain augmenté par la technologie. En effet, pour les adeptes de cette discipline, l’être humain n’est pas un être fixe. De ce fait, il est tout à fait possible de le transformer voire même l’améliorer en un être plus parfait. Il se veut également d’améliorer le quotidien des hommes grâce aux nouvelles technologies. Actuellement, avec les percées technologiques, ce mouvement prend de plus en plus d’ampleur.

Les courants du transhumanisme

Dans ce mouvement culturel, on retrouve plusieurs courants dont les singularitariens et les pragmatiques sont les plus courants.

Les singularitariens aspirent à un monde où l’homme dépasse la fatalité de la mort biologique. Ils considèrent que grâce à des machines, ils pourront améliorer le corps de l’être humain. Pour y arriver, différents procédés peuvent être utilisés. Mais, la recomposition d’ADN reste la méthode la plus appréciée. Certaines méthodes sont même plus audacieuses en voulant procéder au téléchargement de la pensée dans un ordinateur.

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Les pragmatiques sont moins prétentieuses que leurs confrères les singularitariens. Leur vision est plus simple. Ils désirent améliorer et réparer grâce aux nouvelles technologies afin de rendre le quotidien des hommes plus facile et plus confortable. On peut notamment citer l’implantation d’un cœur artificiel ou d’un œil bionique.

Faut-il avoir peur de ce concept ?

L’idée de concevoir des transhumains suscite de vives critiques auprès du grand public. Les philosophes français s’appuient sur des arguments éthiques pour fonder leur rejet de ce concept. D’autres penseurs mettent en doute le partage équitable des technologies émergentes. En prenant compte de leur prix, le risque d’instaurer un individualisme bafouant la démocratie est élevé. D’un côté, il y a la caste quasi immortelle des fortunés et les pauvres condamnés à la fatalité humaine.