Lorsque l’on prend l’avion, on gagne en altitude, mais on perd aussi en température, en pression et en humidité de l’air : contrôler ces paramètres, et plus spécifiquement le taux d’humidité de l’air, est alors essentiel pour le bien-être des passagers et de l’équipage.
Gestion du degré d’hygrométrie en altitude
Le degré d’hygrométrie, parfois appelé humidité relative de l’air, est le rapport entre la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air, à une certaine température, et la quantité de vapeur d’eau maximale que cet air peut contenir. Au-delà de cette limite, l’air est saturé et l’eau passe de la forme gazeuse à liquide. Ce degré d’hygrométrie s’exprime en pourcentage : à 0% l’air est totalement sec et à 100%, il est saturé.
Humidité au sol et en altitude
Plus un air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. Or, lorsque l’on gagne en altitude, on perd en température : il fait ainsi généralement -56° C à 9000m d’altitude, là où volent les avions. Et le taux d’humidité de l’air avoisine alors les 0%, contre les 40-60% auxquels nous sommes habitués au sol. Un bon maintien de l’hygrométrie en avion est donc essentiel pour tous ses occupants.
Hygrométrie en cabine d’avion
Plus un avion vole haut, moins il subit de résistance à l’air : il gagne donc en vitesse. Il économise alors à la fois du temps et du carburant. L’air dehors est froid, sec et pauvre en oxygène, pour alimenter la cabine en air, il faut en prendre au niveau des réacteurs.
L’air y est alors plus chaud et sa pression plus grande, il est donc prélevé, filtré et réinjecté en cabine. Dans les usines agroalimentaires, on utilise des déshydrateurs d’air pour effectuer un séchage par adsorption afin d’obtenir un air sec. En avion, c’est le procédé inverse : on rajoute de l’eau à l’air prélevé dans les réacteurs afin d’augmenter de manière artificielle son taux de l’humidité, qui sera alors d’environ 8%.
Conseils pour un vol en avion sans problème
Un degré d’hygrométrie aussi bas entraîne plusieurs effets désagréables sur l’organisme :
- Assèchement du nez, de la gorge et des yeux
- Sécheresse cutanée
Pour lutter contre ces effets, il est recommandé de :
- Boire beaucoup d’eau, environ 1L toutes les 2h30 (et mettre de côté les sodas et l’alcool, qui ne feraient qu’augmenter la sensation de sécheresse)
- Éviter de portes ses lentilles en avion
- Prévoir un petit tube de crème hydratante et du sérum physiologique